Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

Monitoring de langage inapproprié dans les médias au titre du mois d’octobre 2020

Les résultats du monitoring du mois d’octobre 2020 sur le langage indécent des hommes politiques dans les radios de Niamey citent l’autorité morale du MODEN FA LUMANA et autres militants de l’opposition.

Au cours de la période du suivi des contenus des médias, soit, du 1er au 31 octobre 2020, un total de 134 émissions ont été enregistrées sur 13 stations de radio sélectionnées et qui émettent sur le territoire de la région de Niamey.

Le rapport cite de manière explicite savoir M. Hama Amadou, l’autorité morale, candidat investi par le parti MODEN FA LUMANA, qui a à son actif deux propos et des militants anonymes de l’opposition qui ont à leur actif huit (8) propos indécents.

Six sur 13 radios, des propos indécents ont été tenus sur six (6) radios à savoir :Labari, Bonferey, Niger 24, R&M, Alternative et Tambara.

Le projet de suivi du langage des acteurs politiques et la conduite des émissions par les animateurs des médias pendant la période électorale vise à promouvoir une campagne basée sur l’utilisation des propos décents pendant toute la période que va durer la campagne électorale de 2020-2021 au Niger.

A cet effet, l’ONIMED recommande aux animateurs des émissions de faire preuve de responsabilité dans la conduite de leurs émissions, en recadrant les propos de leurs invités et en dédouanant leurs organes dans le cas d’affirmations gratuite et sans preuves des arguments par leurs invités.

Le projet est mis en œuvre par l’ONIMED en partenariat avec la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest avec l’appui financier d’OSIWA.

50 expressions pour le Fu Lumana au titre du mois de septembre 2020
Les résultats du monitoring du mois de septembre 2020 sur les propos inappropriés, tenus par des hommes politiques dans les radios de Niamey, a fait ressortir des manquements en matière de respect de l’éthique et de la déontologie.

Le rapport relève que toutes les dix radios monitorées ont fait preuve de manquements en diffusant des propos indécents tenus par six acteurs politiques, dont cinq hommes et une femme.

Sur 410 émissions enregistrées sur la période allant du 1er au 30 Septembre 2020 sur 10 stations de radio sélectionnées émettant sur le territoire de la région de Niamey, un total de 59 expressions indécentes ont été tenues par sept acteurs politiques, à savoir : Hama Amadou, autorité morale et candidat investi à l’élection présidentielle du parti MODEN FA LUMANA ; Soumana Sanda, président de la section régionale MODEN FA LUMANA de Niamey ; Noma Oumarou, président par intérim du parti MODEN FA LUMANA ; Mahaman Hamissou, président du parti PJD HAKIKA ; Kané Habibou Kadaouré, président et candidat investi à l’élection présidentielle par le parti SDR SABOUA, Tahirou Guimaba, président du partie MODEL MA AIKATA et Madame Mariama Gamatié, présidente du parti RACIN HADIN KAY.

Les expressions indécentes sont constituées des allégations, des menaces, des propos incitant à la violence, des provocations, des propos offensifs, des propos pacifiques et conciliants.

Lors de la période de monitoring, le MODEN FA LUMANA a enregistré le plus de propos indécents (50), suivie par le MODEL MA AIKATA et le RACINN HADIN KAY qui ont chacun enregistré trois (03) expressions indécentes, puis le SDR SABOUA et le PJD HAKIKA qui ont respectivement enregistré deux (02) and une (01) expression indécente chacune.

Au niveau des manquements par radios, Labari radio a enregistré le nombre le plus élevé de propos indécents (09) suivies de radio Bonferey, radios R&M, radio Tambara, et radio Ténéré qui ont chacune enregistré sept (07) expressions indécentes. Les radios Sarraounia et Niger 24 ont enregistré cinq (05) expressions indécentes suivi par Dounia radio et Anfani radio qui ont enregistrés respectivement quatre (04) et trois (03) propos indécents.

Les programmes des dix radios suivies dans le cadre du monitoring des langages indécents dans les médias pendant la période électorale 2020-2021 comprenaient des bulletins d’informations, des débats politiques, des revues de presse, des émissions interactives et des discussions.

Le projet de suivi du langage des acteurs politiques et la conduite des émissions par les animateurs des médias pendant la période électorale vise à promouvoir une campagne basée sur l’utilisation des propos décents pendant toute la période de la campagne électorale pour élections de l’année 2020-2021 au Niger.

Au Niger, le projet est mis en œuvre par l’ONIMED en partenariat avec la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest.

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L’inéligibilité de Hama Amadou : Le prix à payer d’une politique !

La messe est dite pour le candidat Hama Amadou, personnalité morale du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN FA LUMANA). La Cour constitutionnelle a rendu son verdict qui ne souffre d’aucun commentaire ni militant ni complaisant. La candidature de Hama Amadou fait partie d’une dizaine rejetée par la cour. Après avoir maintenu le suspens au sein de ses militants et sympathisants il s’est finalement plié face à la réalité judiciaire qui ne l’a pas lâché depuis la fin du procès dit de ‘‘bébés importés’’.

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MODEN FA Lumana: L’espoir avant l’épreuve fatidique

La première semaine du mois de novembre 2020 a été significative et très spectaculaire pour le Mouvement Démocratique pour une Fédération Africaine -MODEN LUMANA FA. Après la note du ministère de l’intérieur qui avait pris acte des conclusions du congrès de l’aile du président par intérim Noma Oumarou, les choses ont très vite chaviré. Le 02 novembre la décision de la cour d’appel confirme l’ordonnance interdisant à Noma Oumarou de parler au nom du MODEN FA Lumana. Cette décision est tombée alors que le président par intérim n’a pas fini de jubiler la prise en compte de son congrès tenu à Dosso.

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Communiqué de Presse du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) relatif au Processus électoral

Cet atelier visait à informer et former les partis politiques et les responsables des médias des conditions de programmation, d'enregistrement, de montage, de diffusion et / ou publication des messages de campagne, les temps d'antenne et les espaces accordés dans les médias audiovisuels et écrits, pour chaque examen (locales, législatives et présidentielle 1er et 2eme tour). Il s'est agi également d'informer les partis avec des principes d'égal accès, d'accès équitable, de pluralisme politique et d'équité retenus par le CSC pour la couverture médiatique de la campagne électorale.

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Niger : Médias et questions électorales

Le Niger qui a fêté ses 62 bougies en tant que République indépendante, sevrée du joug colonial français (le 18 décembre 1958) organisera les élections générales à partir du 13 décembre 2020 avec les élections municipales et régionales. Les élections présidentielles 1er tour qui débuteront le 27 décembre 2020 couplées aux législatives, consacreront la première alternance démocratique au Niger.

De manière unanime, tous les acteurs concernés par le processus électoral prônent l’alternance. Au niveau du principal parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme -PNDS Tarraya, ‘’ OUI pour l’alternance’’ mais du PNDS au PNDS. Du côté de l’opposition politique, la question de l’alternance est aussi à l’ordre du jour tel que définie par l’ancien président de la république et candidat investi du parti RDR Tchandji ‘’ nous, notre compréhension de l’alternance est très claire. Si alternance, il y’aura, il faut que ça soit d’un parti politique à un autre ‘’.

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Processus électoral : les acteurs semblent se focaliser sur le terrain

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas en séjour au Niger, a entamé des consultations avec toutes les parties prenantes dans le cadre de l’organisation des élections générales en cours.
Successivement M Ibn Chambas a échangé hier mercredi 9 septembre 2020 avec les regroupements des partis politiques nigériens, notamment les représentants des partis politiques de la majorité regroupés au sein du Mouvement pour la renaissance du Niger (MRN) et de l’Alliance Pour la République, les non-affiliés et l’opposition. Au menu de cette série de rencontres, le processus électoral, le dialogue politique, la question de biométrie et le code électoral.

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Processus électoral au Niger : le Fichier Électoral National Biométrique est disponible

Ce mercredi 2 septembre la Commission électorale a reçu le fichier électoral biométrique. Ce sont au total 7.446.556 d’électeurs, qui sont inscrits sur ce fichier dont 4.093.291 femmes (55%) et 3.353.265 hommes (45 %). Soit 76,36 % d’électeurs prévus. Cette cérémonie est conforme à l’article 46 du Code électoral et au chronogramme révisé de la CENI, il est prévu la réception du fichier électoral à la date du 2 septembre 2020.

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Processus électoral : Me Issaka Sounna recadre les débats sur la biométrie

Un peu plus de soixante-douze heures après la rencontre avec les partis politiques, le président de la Commission électorale nationale indépendante-CENI, Me Issaka Sounna fait une sortie médiatique fracassante pour mettre un terme à ce qu’il a qualifié des rumeurs graves sur la biométrie.
Alors que les supputations sur la carte biométrique et la sécurisation du vote gagnent l’espace public, le président de la CENI a, dans un point de presse, ce dimanche 30 aout 2020, balayé d’un revers de la main, les accusations les plus folles. Me Issaka Sounna a, par la suite, rassuré les nigériens sur la sécurité du processus électoral, particulièrement l’élaboration de la carte biométrique.
Le président de la CENI qui réagissait à la multiplication des fausses informations relatives à la carte biométrique, depuis sa rencontre de vendredi avec les représentants des partis politiques, a invité les citoyens à plus de responsabilité. Certains acteurs politiques et citoyens se sont offusqués les débats en répandant l’information selon laquelle, la carte électorale ne sera pas biométrique et ni sécurisée.
La carte électorale en cours d’élaboration sera biométrique et sa sécurité ne souffre d’aucune ambiguïté, puisqu’elle consacre le vote sécurisé pour son détenteur a fait savoir le président de la CENI. « Tout électeur est définitivement identifié et complémentent figé » indique le président de la CENI. Avant d’affirmer l’irréversibilité de la biométrique dans le cadre des élections que la CENI s’attelle à organiser.  « Le fichier électoral biométrique en cours de validation débouchera sur l’élaboration d‘une carte d’électeur biométrique » indique Me Issaka Sounna, tout en précisant que le vote sera manuel mais avec une carte biométrique sécurisée pour chaque électeur.
Le président de la CENI compte poursuivre les rencontres d’échanges avec toutes les parties prenantes du processus électoral pour une meilleure collaboration et un encadrement du processus électoral au Niger.

                                              Jusque où la biométrie est gage de la sécurité électorale ?

S’agissant de la sécurité du vote voire du processus électoral, biométrie doit sa perfection à l’usage maitrisé de la technologie. Le vote électronique, une fois rendu disponible et maitrisé, garantie la transparence et la sécurité maximale en la matière. Le Niger n’étant pas matériellement prêt à tester le vote électronique, doit se contenter de la garantie que nous offre le vote manuel, même avec une carte biométrique. Ce dire que celle la participation de tous les acteurs (citoyens, partis politiques, société civile et les partenaires techniques électoraux) peut un processus électoral apaisé, transparent. Seule la responsabilité de toutes les parties prenantes comme l’a si bien souligné Me Issaka Sounna au cours du point de presse, est gage des élections crédibles et transparentes.
                                                  Le vote électronique se fait sur une machine
Le vote électronique permet aussi un gain en temps de vote. Ce qui faciliterait la possibilité de faire voter un nombre important d’électeurs en un temps record.

Aussi, il permet de suivre les avancées des résultats de vote L’absence d’un personnel qualifié et la manipulation de cet outil par les populations majoritairement non habituée a démontré que l’usage du matériel électronique n’est pas gage de transparence. L’électeur rentre dans l’isoloir pour manipuler la machine et sélectionne sur la machine le candidat de son choix.
Ce choix est ensuite imprimé sur un bulletin de vote qui est soumis par l’électeur. Ce sont ses bulletins qui seront comptés. Toutefois, les machines tiennent un registre électronique pour aider la vérification.
L’illustration nous vient des dernières élections en République démocratique de Congo où le vote électronique était à la base des multiples contestations.

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    Derrère Grand Marché, Niamey - Niger

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