Ce samedi 30 Novembre 2019, l’ensemble de la famille de la presse nigérienne a commémoré les festivités de la 6ème édition de la Journée nationale de la liberté de la presse.
Placée sous le thème : « Une presse libre, professionnelle et Responsable », la cérémonie a été marquée par la présence du Président du Conseil Supérieur de la Communication Dr Sani Kabir, du Ministre de la communication Mahaman Habi Salissou, de l’ancienne ministre de la Communication Mme Amina Takoubakoye, des représentants des organismes internationaux, des représentants des associations socio-professionnelles des médias, de la Directrice Générale de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC), des représentants des radios communautaires du Niger, du Mali, du Burkina Faso et plusieurs autres invités venus pour la circonstance.
Dans son discours à l’occasion, le Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse M. Ibrahim Harouna a rappelé que cette journée du 30 Novembre a été instituée par décret n°2014-140/PRN/MCRI du 07 mars 2014, qui découle de la signature, le 30 novembre 2011, par le Chef de l’Etat, de la Déclaration de la Table de la Montagne (DTM), acte par lequel il s’est engagé à promouvoir la liberté de la presse au Niger par la suppression des lois pénales relatives aux délits de diffamation et d’insultes. Un acte courageux, reconnu et salué par les professionnels des médias nigériens et au-delà, par tous les défenseurs de la démocratie.
Depuis lors, a-t-il poursuivi : « toute la presse nigérienne met à profit cette journée pour faire le point de la situation de la liberté de la presse, évaluer nous-mêmes notre travail en tant que professionnels des médias, dégager les perspectives et interpeller les autorités sur les entraves à la liberté de la presse constatées dans l’exercice de notre profession. L’occasion aussi pour nous de rappeler au président de la République, Chef de l’Etat, l’engagement qu’il a pris, à travers la signature de la Déclaration de la Table de la Montagne, d’œuvrer pour une presse nigérienne libre et indépendante ».