Le Secrétaire général de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI)Cheick Oumar Cissoko, assisté du président du conseil consultatif de FEPACI, Salif Traoré et la cinéaste nigérienne Rahmatou Keita qui en est également membre, ont co-animé le 11 octobre une conférence de presse au CCFN Jean Rouch de Niamey. Il s’agit pour ces grandes figures du cinema de lancer un plaidoyer sous le thème "Cinéma Africain, les actions acquises, les combats à mener" en faveur de plus de financement.
La conférence de presse a porté sur le financement du cinéma africain notamment l’insuffisance ou le manque de financement.
Dans ses propos introductifs, la cinéaste Rahmatou Keita a rappelé le rôle joué par le cinéma nigérien pendant les années 1950 jusqu’en 1980. On peut citer des grandes figures du cinéma nigérien comme Moustapha Alassane, Oumarou Ganda. Ces dernières années, a souligné Rahmatou Keita, des cinéastes font des efforts pour relancer le cinéma nigérien. Avant de mettre l’accent sur la nécessité d’une mobilisation en vue d’une véritable industrie du cinéma. Une préoccupation que la FEPACI a prise avec intérêt afin de rendre effectif le Fonds africain pour le cinéma et l’audio-visuel. L’occasion est saisie par M. Rahmatou Keita pour lancer la journée du cinéma Africain célébrée le 12 octobre. Au menu de cette célébration, des projections de films nigériens et d’autres pays africains à l’Office national du tourisme de Niamey.
Pour sa part, le secrétaire général de la FEPACI, M. Cheick Oumar Cissoko a le combat que mènent les cinéastes africains en matière de liberté, de paix, de développement. Avant de les inviter à plus d’union et de solidarité, ce qui participe de l’amélioration de leurs actions.
Le président du conseil consultatif de la FEPACI, M. Salif Traoré, a relevé l’importance de l’image. Pour lui, « Chaque film est une pierre dans la construction de l’édifice commun ; l’image à la force de lutter contre le terrorisme, et d’être un facteur de réconciliation». M. Salif Traoré a invité les gouvernements africains à appuyer le cinéma. Un plaidoyer qui a eu un écho favorable de la part du ministre de la Défense nationale, Pr Issoufou Katambé qui était parmi les invités.
Créée en 1970, la FEPACI vise entre autres à contribuer à la promotion du secteur de l’audiovisuel, à le transformer en une économie culturelle puissante ; à créer et approfondir la compréhension et l’appréciation de la raison d’être de l’Afrique par les Africains eux-mêmes ; à représenter les intérêts des cinéastes africains, à défendre leurs droits, à renforcer les capacités des associations nationales, etc.