Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales
Le Niger a rendu un dernier hommage à l'ancien président du Niger Mamadou Tandja alors de la levée du corps aujourd’hui jeudi 26 novembre 2020 au palais de la présidence de la république du Niger. L'ancien président Tandja, Colonel à la retraite, 82 ans, avait dirigé le pays de 1999 à 2010. Il a occupé d’importantes fonctions tout au long de son parcours militaire, administratif et politique. Il fut notamment Préfet avec rang de Ministre à Maradi et à Tahoua, Ministre de l’Intérieur à deux reprises et Ambassadeur avec rang de Ministre, du Niger au Nigéria.
Le mardi 25 novembre 2020 a été signée à Niamey au Niger, une convention de financement entre le Niger à travers l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE), la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) et la France à travers l’Agence française de développement (AFD).
Ce projet d’accompagnement sera mis en œuvre par la CRE au bénéfice de l’ARSE, et financé par l’AFD à hauteur de quatre cent mille euros (400 000 EUR). L’objectif du partenariat entre la CRE et l’ARSE est de renforcer les capacités techniques et organisationnelles du régulateur nigérien et de l’accompagner dans la mise en œuvre de ses activités (amélioration du cadre juridique et institutionnel de la régulation, activité de contrôles des entreprises régulées, renforcement de ses capacités internes de techniques et de gestion…).
Dans le cadre du lancement de la campagne des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes, le Système des Nations Unies et la Délégation de l’Union européenne au Niger réunissent les leaders traditionnels et la société civile autour d’un café genre pour échanger sur le rôle de la chefferie traditionnelle dans la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre. La campagne des 16 jours d’activisme est un événement international qui démarre chaque année le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, qui marque la Journée des droits de l’homme. Cette année, comme en 2019, la campagne se commémore sous le thème « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! » en soutien à la campagne Tous UNiS d’ici à 2030 pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, lancée par le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres. Selon l’Ambassadeur de l’Union européenne au Niger, Dr Denisa-Elena IONETE, « la violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles, mais aussi à leur épanouissement. »
Les résultats du monitoring du mois d’octobre 2020 sur le langage indécent des hommes politiques dans les radios de Niamey citent l’autorité morale du MODEN FA LUMANA et autres militants de l’opposition.
Au cours de la période du suivi des contenus des médias, soit, du 1er au 31 octobre 2020, un total de 134 émissions ont été enregistrées sur 13 stations de radio sélectionnées et qui émettent sur le territoire de la région de Niamey.
Le rapport cite de manière explicite savoir M. Hama Amadou, l’autorité morale, candidat investi par le parti MODEN FA LUMANA, qui a à son actif deux propos et des militants anonymes de l’opposition qui ont à leur actif huit (8) propos indécents.
Six sur 13 radios, des propos indécents ont été tenus sur six (6) radios à savoir :Labari, Bonferey, Niger 24, R&M, Alternative et Tambara.
Le projet de suivi du langage des acteurs politiques et la conduite des émissions par les animateurs des médias pendant la période électorale vise à promouvoir une campagne basée sur l’utilisation des propos décents pendant toute la période que va durer la campagne électorale de 2020-2021 au Niger.
A cet effet, l’ONIMED recommande aux animateurs des émissions de faire preuve de responsabilité dans la conduite de leurs émissions, en recadrant les propos de leurs invités et en dédouanant leurs organes dans le cas d’affirmations gratuite et sans preuves des arguments par leurs invités.
Le projet est mis en œuvre par l’ONIMED en partenariat avec la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest avec l’appui financier d’OSIWA.
50 expressions pour le Fu Lumana au titre du mois de septembre 2020
Les résultats du monitoring du mois de septembre 2020 sur les propos inappropriés, tenus par des hommes politiques dans les radios de Niamey, a fait ressortir des manquements en matière de respect de l’éthique et de la déontologie.
Le rapport relève que toutes les dix radios monitorées ont fait preuve de manquements en diffusant des propos indécents tenus par six acteurs politiques, dont cinq hommes et une femme.
Sur 410 émissions enregistrées sur la période allant du 1er au 30 Septembre 2020 sur 10 stations de radio sélectionnées émettant sur le territoire de la région de Niamey, un total de 59 expressions indécentes ont été tenues par sept acteurs politiques, à savoir : Hama Amadou, autorité morale et candidat investi à l’élection présidentielle du parti MODEN FA LUMANA ; Soumana Sanda, président de la section régionale MODEN FA LUMANA de Niamey ; Noma Oumarou, président par intérim du parti MODEN FA LUMANA ; Mahaman Hamissou, président du parti PJD HAKIKA ; Kané Habibou Kadaouré, président et candidat investi à l’élection présidentielle par le parti SDR SABOUA, Tahirou Guimaba, président du partie MODEL MA AIKATA et Madame Mariama Gamatié, présidente du parti RACIN HADIN KAY.
Les expressions indécentes sont constituées des allégations, des menaces, des propos incitant à la violence, des provocations, des propos offensifs, des propos pacifiques et conciliants.
Lors de la période de monitoring, le MODEN FA LUMANA a enregistré le plus de propos indécents (50), suivie par le MODEL MA AIKATA et le RACINN HADIN KAY qui ont chacun enregistré trois (03) expressions indécentes, puis le SDR SABOUA et le PJD HAKIKA qui ont respectivement enregistré deux (02) and une (01) expression indécente chacune.
Au niveau des manquements par radios, Labari radio a enregistré le nombre le plus élevé de propos indécents (09) suivies de radio Bonferey, radios R&M, radio Tambara, et radio Ténéré qui ont chacune enregistré sept (07) expressions indécentes. Les radios Sarraounia et Niger 24 ont enregistré cinq (05) expressions indécentes suivi par Dounia radio et Anfani radio qui ont enregistrés respectivement quatre (04) et trois (03) propos indécents.
Les programmes des dix radios suivies dans le cadre du monitoring des langages indécents dans les médias pendant la période électorale 2020-2021 comprenaient des bulletins d’informations, des débats politiques, des revues de presse, des émissions interactives et des discussions.
Le projet de suivi du langage des acteurs politiques et la conduite des émissions par les animateurs des médias pendant la période électorale vise à promouvoir une campagne basée sur l’utilisation des propos décents pendant toute la période de la campagne électorale pour élections de l’année 2020-2021 au Niger.
Au Niger, le projet est mis en œuvre par l’ONIMED en partenariat avec la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest.
La messe est dite pour le candidat Hama Amadou, personnalité morale du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN FA LUMANA). La Cour constitutionnelle a rendu son verdict qui ne souffre d’aucun commentaire ni militant ni complaisant. La candidature de Hama Amadou fait partie d’une dizaine rejetée par la cour. Après avoir maintenu le suspens au sein de ses militants et sympathisants il s’est finalement plié face à la réalité judiciaire qui ne l’a pas lâché depuis la fin du procès dit de ‘‘bébés importés’’.
Le 20 novembre de chaque année marque la journée mondiale de l’enfance. Cette journée vise à rappeler l’importance de garantir et faire respecter les droits de chaque enfant, aujourd’hui plus que jamais, face à la crise de la COVID-19. Depuis plus de 30 ans, nous célébrons à l’occasion de cette journée, les progrès réalisés en termes d’éducation, de santé, de nutrition, d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement, d’hygiène et de protection des enfants.
Depuis début mars 2020, l’Afrique de l’Ouest a enregistré son premier cas de COVID-19. Alors que la pandémie sévit depuis plusieurs mois dans le monde, avec son cortège de morts, le continent africain peut se frotter les mains car n’ayant pas subit autant de perte en vies humaines. Cependant, la pandémie a aussitôt mis les médias au cœur de la stratégie de lutte des pouvoirs publics au regard de leur maillon essentiel dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de l’efficacité de ladite stratégie. De ce statut d’interface et de facilitateur de la perception et de la compréhension de la stratégie des pouvoirs publics dans la lutte contre la pandémie, les citoyens perçoivent les médias comme vecteurs de relais d’informations bien sourcées et vérifiées sur la COVID-19.
Cependant, cette conception idyllique des médias s’est vite altérée sous l’humus des mœurs en raison de la prolifération des fausses informations sur la COVID-19. Alors qu’en Guinée le contexte très polarisé politiquement et socialement a favorisé l’éruption de fausses informations ou Fakes News sur la COVID-19, la religion a joué un rôle dans la prolifération des fausses informations au Niger et au Burkina Faso le gouvernement en a été un vecteur La conséquence directe de la prolifération de ces fausses informations a été de nature à fragiliser la stratégie nationale de riposte en cours et à questionner le professionnalisme des médias face à la recrudescence de ce phénomène nouveau dans le paysage médiatique de la sous-région.
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Derrère Grand Marché, Niamey - Niger