Les journalistes après la remise des attestations de participation à l'atelier
Les journalistes à l’école de la vérification des faits pour mieux lutter contre la sur la lutte contre la désinformation. Un exercice de deux jours du 28 au 29 août 2024 organisé par Africheck a organisé à Niamey.
L'objectif visé à travers cette rencontre est de renforcer les capacités des journalistes en matière de vérification des faits ou ''Fact -checking''
dans un contexte, un exercice marqué par un développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (Tics) et aussi par l'avènement des réseaux sociaux au sein desquels toutes les d'informations fusionnent et la désinformation est devenue monnaie courante.
Deux jours durant, une cohorte de 20 journalistes a suivi des modules portant sur les notions de la désinformation et le fact-checking ; les techniques et outils de vérification en ligne ; l'éthique journalistique, et la réglementation des médias sociaux.
Le premier communicateur M. Ibrahim Harouna, a entretenu les participants sur les notions de la désinformation ; la vérification des faits ou fact checking à travers un ensemble d’outils qui facilitent la vérification de l’information. Il a rappelé la nécessité pour les journalistes de se doter des outils et connaissances pouvant leurs permettre de bien jouer leur rôle de sentinelle de l’information vraie au bénéfice de la population.
Le deuxième communicateur M Mamane Jaharou a entretenu les participants sur l’éthique journalistique et la règlementation des réseaux sociaux en vigueur au Niger. « Cette dernière, c’est-à-dire la réglementation électronique a évolué au Niger de 2019 à aujourd’hui avec l’adoption de la loi portant répression de la cybercriminalité au Niger les textes modificatifs subséquents en passant par la loi N° 2017-28 du 03 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel» a indiqué Mamane Jaharou.
Avant de préciser que la loi sur la cybercriminalité a été renforcée en peine privative de liberté et en amende pour des délits de diffamation, diffusion de données de nature à troubler l’ordre public ou à porter atteinte à la dignité humaine.
Toutes ces présentations ont donné lieu à des débats très enrichissants sur la lutte contre la désinformation, la vérification des faits et le respect des règlementations en vigueur au Niger.