Suite à la publication du rapport annuel de l’Indice de Perception de la Corruption par l’Organisation non Gouvernementale Transparency, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a animé un point de presse, le mardi 29 janvier 2019.
Selon le président de la HALCIA, Ghousmane Ousmane, Transparency s’appuie sur des enquêtes et évaluations d’experts, sur la base d’un échantillon de pays pour mesurer la corruption dans le secteur public, en attribuant à chacun un score allant de zéro (0) fortement corrompu à cent (100) très peu corrompu.
Pour Tannée 2018, sur les 180 pays et territoires concernés, le Niger est classé 114 ex avec l’Ethiopie et l’Equateur pour une note de 34 points sur 100 au plan mondial. Sur le plan Africain, sur 49 pays classés, le Niger se place au 20e rang. Cependant, malgré cette avancée, nous nous devons de redoubler d’effort pour adopter des comportements favorables à la lutte contre la corruption gage d’une bonne gouvernance. La HALCIA approuve les recommandations de Transparency International comme le renforcement des institutions chargées de maintenir l’équilibre des pouvoirs, notamment les freins et contre-pouvoirs politiques et veiller à ce qu’elles puissent fonctionner sans subir de pressions ; de combler les écarts au niveau de la mise en œuvre de la législation, des pratiques et l’application des normes destinées à la lutte contre la corruption.
Le Niger, il faut le rappeler occupait en 2017 la 112e place sur les 180 pays et territoires classés, avec une note de 33 points sur 100. Au plan africain, le Niger avait occupé le 21e rang sur 54 pays classés.
Des efforts doivent donc être fournis à tous les niveaux pour que la lutte contre la corruption puisse être efficace.