Depuis 2012 avec l’effondrement de l’Etat malien qui ne contrôle plus une grande partie de son territoire, et le débordement des attaques des éléments de la secte boko haram dans le Nord Est du Nigeria, l’insécurité s’est propagée dans le Sahel central.
Presque dix (10) ans aujourd’hui, les pays comme le Nigeria, le Mali, le Niger et le Burkina se battent de jour comme de nuit pour mettre hors d’Etat de nuire de cohortes de terroristes et autres bandits de tout acabit.
La situation sécuritaire a atteint aujourd’hui des proportions très élevées car engloutissant des sommes astronomiques dans les différents budgets nationaux.
Malgré l’appui des partenaires techniques et financiers, la bataille continue d’être rude surtout au niveau des pays dits des trois (3) frontières à savoir : le Niger, le Mali et le Burkina Faso. S’agissant de ces deux derniers, la situation sécuritaire a même servi de prétexte pour des militaires censés être au front combattre le terrorisme s’accaparer du pouvoir. Au Mali, c’est un 18 août 2020 qu’un groupe des soldats opportunistes se sont emparés du pouvoir en renversant le feu président Ibrahim Boubacar Keita.
Au pays des hommes intègres, des militaires ont fait irruption sur l’arène politique ce dimanche 24 janvier 2024 pur déposer le président Roch Mark Christian Kaboré qu’ils ont accusé de ne pas faire assez dans la lutte contre le terrorisme.
Dans la foulée, les observateurs et autres spécialistes des questions sécuritaires, ne cessent de reconnaitre les efforts de l’Etat du Niger qui sort la tête de tous les pays du Sahel.
Le Niger, avec une superficie de 1.267.000 km2, quadruplant certains pays de la sous-région, n’abrite aucune base terroriste. Mieux, les populations déplacées internes ont été ramenées dans leurs villages respectifs.
Ce qui veut dire qu’aujourd’hui au Niger, la gestion sécuritaire est meilleure par rapport à certains pays avec lesquels le pays a pourtant les mêmes réalités économiques, financières et militaires.