Le président du Conseil National de Régulation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP) a prêté serment ce mercredi 23 octobre 2024 devant la Cour d’Appel de Niamey.
Les membres du Conseil national sont choisis sur la base de leurs compétences et leurs qualifications professionnelles
dans les domaines technique, juridique, économique, financier et administratif ainsi que de leur intégrité morale attestée par une enquête de moralité.
En renvoyant le nouveau président du Conseil national à l’exercice de sa fonction, le Président de la Cour d'appel lui a prodigué des conseils afin de mieux conduire prendre sa mission conformement au cahier des charges de institution.
Le Conseil dont la durée du mandat est de trois (3) ans renouvelable une seule fois est désormais présidé par monsieur Boubacar Issoufou DJIBO, Docteur en Télécommunications.
Après la prestation de serment le nouveau président du CNRCEP s’est engagé à travailler en collaboration avec la Direction générale de l’ARCEP afin d’atteindre l’objectif assigné à cette institution dans ce contexte de la refondation prônée par les plus hautes autorités du pays.
Agé de 56 ans, le nouveau président du Conseil National de Régulation de l’ARCEP est un cadre rompu du secteur des télécommunications dont les compétences sont un atout inestimable pour l’atteinte des objectifs assignés à l’Autorité de Régulation Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).
Outre son diplôme (Doctortat) en télécommunications obtenu à l'Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal), Dr Boubacar Issoufou DJIBO jouit d’une excellente compétence en Sciences et Technologies du Numérique /Télécoms ; en Planification et conduite des Projets structurants ; en Politiques et stratégies de développement du numérique et en Management des Transitions Numériques.
Le nouveau président du CNRCEP saura compter sur son modeste parcours avec la gestion des postes de responsabilité et d’un leadership reconnu, notamment pour avoir dirigé le ministère de la communication de Décembre 2020 à Avril 2021.
A ce parcours, il faut noter le passage distingué de Dr Boubacar Issoufou Djibo à la tête de la Direction Générale de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (EST) du 15 décembre 2015 au 04 décembre 2020.
Cadre du ministère des télécommunications, le nouveau président du Conseil national de régulation avait fait ses preuves en tant que Directeur de l’Economie Numérique au Ministère des Postes et de l’Economie Numérique.
Les réflexes d’expert et de consultant au plan national et international l'ont amené à partager sa modeste expérience à travers des Publications scientifiques dans des revues indexées ; lors des Communications et dans le domaine l’Enseignement.
On peut citer entre autres, l'étude de mise à niveau des réseaux à fibre optique pour le développement des villes intelligentes au Niger, présentée à la conférence internationale IEEE2020 pour l’Innovation en Technologie INOCON 20202 Bangalore (INDE) et publié sur IEEE;
Le Réseau d’accès Optique pour une SMART ville de Niamey présenté à la conférence Internationale IEEE2020: sur l’Information, la Communication et les Réseaux (ICICN) à Xi’an (CHINE) et publié sur IEEE ;
Le travail sur les Perspectives de développement de la cybersanté en Afrique grâce à l'intégration des réseaux optiques présenté à la Conférence Internationale IREHI 2019 sur l'informatique de la santé en milieu rural ESMT-Dakar (Sénégal).
Il y a aussi la participation dans les activités des 3 commissions d’études à l’UIT Genève (SG 5 TIC/Environnement, SG 12 Qualité des Services et Qualité d’expérience dans les TIC, SG 17 développement de l’accès large bande.
En somme Dr Boubacar Issoufou Djibo va mettre cette riche expérience au service du Conseil national de régulation de l’ARCEP, cette Autorité administrative indépendante dont la mission est de veiller à l'application stricte des textes législatifs et réglementaires, au respect des conventions, des termes des licences, des autorisations et des déclarations y afférentes dans des conditions objectives, transparentes et non-discriminatoires. Elle doit également protéger les intérêts de l’Etat, des utilisateurs et des opérateurs, en prenant toute mesure propre à garantir l'exercice d'une concurrence saine et loyale, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, mais aussi promouvoir le développement des secteurs concernés en veillant notamment à leur équilibre économique et financier et en procédant au besoin à un contrôle technique, comptable et financier des entreprises des secteurs régulés.