Après une brève absence suite aux évènements du 26 juillet 2023 intervenu dans son pays, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou a pris son bâton de pèlerin pour répondre aux sollicitations et apporter son expertise.
Il est désormais de toutes les rencontres de haut niveau qui se tiennent en Afrique et ailleurs dans le monde.
Ces derniers jours, il a répondu à plusieurs réunions d’envergure. Qu’il s’agisse des questions économiques, de la diplomatie, du climat et aussi la sécurité, Issoufou Mahamadou n’a rien perdu de sa carrure d’un homme de poigne. Ces idées et sa vision continuent à faire de lui, l’un des anciens chefs d’État le plus sollicité et le plus écouté sur le continent et ailleurs dans le monde.
A côté d’autres responsables africains, tels que Nana Addo Dankwa Akufo-Addo Président du Ghana, Mia Mottley, Première ministre de la Barbade et de Mohamed Irfan Alin Président du Guyana et d’autres Chefs d’État Africains, il a pris part au Forum Afrique-Caraïbes sur le commerce et l’investissement.
Lors de cette rencontre, il a abordé avec les participants, la gestion des crises macroéconomiques. Il a éclairé la lanterne de l’assistance sur comment faire fonctionner l’accord sur la Zone de libre échange continentale africaine pour toute l’Afrique. Une vision qu’il partage d’ailleurs depuis qu’il a propulsé la création de ladite zone en juillet 2019 lors du sommet de l’Union Africaine, tenue à Niamey pour la circonstance.
Toujours sur le plan économique, la présence de l’ancien président de la République du Niger a apporté sa modeste contribution pour le bon fonctionnement de la banque africaine d’import export (AFRIXIM BANK). Les assemblées annuelles d’Afreximbank sont suivies par des chefs d’entreprise et des dirigeants politiques, des professionnels du secteur bancaire, des praticiens du commerce et du financement du commerce.
De Bahamas, direction Accra au Ghana. Au pays de Nana Akufu Ado, Issoufou Mahamadou a confirmé une fois de plus son leadership sur le continent.
Lors de cette 6ème réunion de coordination semestrielle de l'Union Africaine et des Communautés Économiques Régionales (CER), le 21 juillet, Issoufou Mahamadou a présenté son rapport sur la ZLEACAF. Ce sont 54 États membres de l'Union africaine qui ont signé l'Accord et 47 États parties qui l'ont ratifié et ont déposé leurs instruments de ratification. La République du Libéria vient de finaliser le processus législatif interne de ratification de l’Accord.
Tous ces actes qu’il continue de poser pour le développement du continent, prouve à suffisance que l’ancien président Issoufou Mahamadou n’a rien perdu de son aura encore moins de sa carrure d’homme d’Etat respecté et respectable tant par ses pairs lorsqu’il était aux affaires, que par les autres dirigeants du monde.
Le monde entier se souvient encore de ce qu’avait dit à son temps, le président togolais sur la personne de Issoufou Mahamadou. « Si tu veux réussir un sujet compliqué et difficile, confie-le au président du Niger. Il est magique mon grand frère ! », a déclaré le Président Togolais Faure Gnassingbé à l’occasion du premier sommet de coordination entre l’Union africaine et les Commissions économiques régionales, couplée à la Session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine tenue à Niamey les 6 et 7 juillet 2019. L’Histoire est en train de lui donner raison.
Confié en 2017 au Président du Niger Issoufou Mahamadou, alors en exercice, le projet emblématique de la ZLECAF a connu déjà une avancée fulgurante en 2018 avec 44 États qui signèrent l’accord portant sur la libération du commerce des marchandises et des services ainsi que sur le règlement des différends. « Un chiffre record dans les annales de l’architecture juridique de notre Union », s’était félicité Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union Africaine à l’époque. Un exploit qui fait de l’ancien président de la République du Niger Issoufou Mahamadou, d’un dirigeant hors pair qui a marqué d’une encre indélébile son passage à la tête du pays.
Infatigable pour la cause du Niger et de l’Afrique Issoufou Mahamadou a pris part du 9 au 11 octobre 2024, à Kigali au Rwanda, à la 2ème Édition de BIASHARA AFRICA, Un autre grand rendez-vous africain. A cette tribune, Le Champion de la ZLECAF a mis à profit l’occasion pour parler des projets et programmes phares de l’agenda 2063 de l’Union Africaine. Il a mis en évidence des obstacles liés à leurs exécutions, du potentiel dont regorge le continent, des défis de l’échange inégal, de la dette, de la nécessaire combinaison entre démocratie politique et démocratie économique, de l’éducation, etc. « Depuis Kigali et Niamey, que d’obstacles franchis, avec l’adoption des protocoles sur l’investissement, sur la concurrence, sur les droits de Propriété Intellectuelle, sur le commerce numérique et sur les femmes et les jeunes dans le commerce » a dit Issoufou Mahamadou
A Kigali, Issoufou Mahamadou a donné son appréciation de ce que doit être la boussole pour l’avenir de l’Afrique. Selon lui « Nous devons nous convaincre de l’existence d’une unité, d’un nexus, entre politique et économie. La démocratie politique et la démocratie économique doivent aller, du même pas, ensemble » a-t-il indiqué.
Avant de se rendre à Kigali, l’ancien Président Issoufou Mahamadou était au Sénégal, où, il a rencontré le nouveau président de ce pays, Bassirou Diomaye Faye.
Il a effectué le déplacement de Dakar en tant que Président Indépendant du panel de haut niveau sur la sécurité et le Développement. Il a discuté à cette occasion de la situation sécuritaire dans la région.
Bref, l’ancien président de la République du Niger garde toujours sa place de leader incontesté et incontestable en Afrique et dans le monde.
Moussa Ibrahim