Route transsaharienne : Accroître le potentiel socio-économique
La route transsaharienne (RTS) est entrée dans sa dernière phase de réalisation. Pilier de la zone de libre-échange continentale africaine, elle s’étire sur 9400 kilomètres, d’Alger à Lagos. La Banque africaine de développement, un des principaux bailleurs du projet, accélère un peu plus le rythme, chaque année, pour l’achèvement des derniers kilomètres de bitume.
À l’extrémité nord de la Transsaharienne, 1 600 kilomètres de route ont été construits en Algérie, avec un programme de dédoublement sur 800 km. Ce tronçon, quasiment achevé en 2018, est en phase de bouclage. Pour la liaison vers le Mali, près de 200 km de route sont en bonne voie d’exécution. En Tunisie, les travaux ont été réalisés à 100% tandis que les travaux au Nigeria et au Niger sont en phase de finition. Il ne manque plus que les parties malienne et tchadienne pour finaliser ce méga programme routier international qui devrait désenclaver 400 millions d’Africains.