Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

Une étude démontre que l'intensification des échanges commerciaux bénéficie économiquement aux femmes

Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale conclut que les échanges commerciaux contribuent à combler l'écart de salaires entre hommes et femmes, tout en créant de meilleurs emplois pour celles-ci. En général, les pays ouverts aux échanges internationaux se développent plus vite, innovent, affichent une productivité supérieure et offrent des revenus plus élevés et davantage de débouchés à leur population. La part des échanges internationaux dans le PIB est en outre corrélée à un niveau d'égalité entre les sexes plus élevé.

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Déclaration conjointe sur l'alimentation du nourrisson et des jeunes enfants dans le contexte de la pandémie COVID-19 au Niger

La Direction de la Nutrition, en collaboration avec le Groupe Technique Nutrition (GTN) et le réseau des Nations Unies pour le Scaling up Nutrition (SUN) appellent TOUS à contribuer à la réponse à la pandémie de la COVID-19 pour protéger, promouvoir et soutenir l'alimentation et les soins aux nourrissons, aux jeunes enfants et à tous ceux qui prennent soin d'eux. Ceci est essentiel pour soutenir la survie, la croissance et le développement de l'enfant et pour prévenir toute forme de malnutrition, de morbidité ou prévenir la mortalité infantile.

Cette déclaration conjointe a été publiée pour une action multisectorielle immédiate, et coordonnée sur l'alimentation des nourrissons et des jeunes enfants (ANJE) conformément à la note d'orientation technique « Promotion, protection et soutien de l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans le contexte du COVID-19 au Niger », produite et publiée par le Groupe Technique Nutrition et la Direction de la Nutrition en avril 2020.

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Covid-19 : l’OMS et les CDC Afrique appuient la recherche de thérapies de médecine traditionnelle en Afrique

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont lancé cette semaine un Comité consultatif d'experts chargé de fournir un soutien et des conseils scientifiques indépendants aux pays sur la sécurité, l'efficacité et la qualité des thérapies de médecine traditionnelle, face à la Covid-19.
« L'intérêt pour la médecine traditionnelle en tant que traitement potentiel contre la COVID-19 est croissant en Afrique. Au moment où le monde se lance à la recherche de traitements et de vaccins contre le virus, la recherche sur les médecines traditionnelles et orthodoxes en tant que thérapie potentielle de la COVID-19 doit être fondée sur la science, et ce jour marque une étape importante dans le soutien de ces efforts », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique.
L'intérêt pour la médecine traditionnelle en tant que traitement potentiel contre la COVID-19 est croissant en Afrique et la recherche des thérapies potentielles doit être fondée sur la science
Le Comité régional d'experts sur la médecine traditionnelle de la COVID-19 appuiera les pays dans un effort de collaboration pour mener des essais cliniques de médicaments traditionnels en conformité avec les normes internationales. Il regroupera les compétences au sein du continent, accélérant ainsi le rythme et élevant les normes de la recherche, en particulier la recherche clinique sur les nouvelles thérapies issues des médecines traditionnelles contre la maladie à coronavirus (COVID-19).
Il se chargera ainsi notamment de surveiller la conduite des essais cliniques et de renforcer la capacité des chercheurs. Son apport permettra également de faciliter l'enregistrement des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle jugés sûrs et efficaces.
« Étant donné que les membres du comité sont des chercheurs de renommée internationale et des autorités réglementaires nationales, les résultats des essais cliniques seront reconnus au niveau international », a précisé lors d’une interview avec ONU Info la Conseillère régionale chargée de médecine traditionnelle pour le bureau régional de l’OMS en Afrique, Dre Ossy Kasilo.
Le recours à une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture de soins de santé, en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de soins de santé conventionnels sont limités. La médecine traditionnelle de qualité peut bénéficier à une grande partie de la population car elle est la principale, voire la seule, source de soins de santé pour environ 80 % des personnes en Afrique.OMS/Ernest Ankomah
Le recours à une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture de soins de santé, en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de soins de santé conventionnels sont limités. La médecine traditionnelle de qualité peut bénéficier à une grande partie de la population car elle est la principale, voire la seule, source de soins de santé pour environ 80 % des personnes en Afrique.
L'Afrique a une longue histoire de médecine traditionnelle et de praticiens, qui jouent un rôle important dans la prestation de soins aux populations, et les médecines traditionnelles, complémentaires et alternatives présentent de nombreux avantages, estime l’OMS.
Plusieurs pays et institutions du continent africain ont proposé des thérapies traditionnelles pour la Covid-19 en Afrique du Nord, en Afrique de l'Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l'Est et en Afrique australe.
« Des essais cliniques rigoureux pour en évaluer la sécurité et l'efficacité seront essentiels, comme c'est le cas dans d'autres domaines de la médecine », a souligné le Directeur des CDC pour l'Afrique et envoyé spécial de l'OMS pour la Covid-19, Dr John Nkengasong.
Des efforts de recherche de thérapies traditionnelle pour la Covid-19 sont en cours dans plusieurs pays, dont la Guinée équatoriale, Madagascar, le Nigeria et l’Ouganda, selon Dr Kasilo.
Les résultats des études de ces institutions devraient être publiés et annoncés par les pays après la finalisation des recherches.
Une pharmacopée avérée
Selon la spécialiste en médecine traditionnelle, l’Afrique dispose d’une pharmacopée avérée, avec plus de 89 médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle dans 14 pays pour lesquels l'OMS a soutenu la recherche et le développement conduisant à leur autorisation de mise sur le marché.
Une quarantaine de ces médicaments figurent également sur les listes nationales de médicaments essentiels et font désormais partie de l’arsenal qui permet de traiter les patients atteints d’un large éventail de maladies comprenant les infections liées au VIH, le diabète, la drépanocytose et l'hypertension, à l’instar du « NIPRISAN » au Nigeria et du « FACA » au Burkina Faso, tous deux contre la drépanocytose, ainsi que de l’ « HEPATOSOR » un sirop utilisé contre l’hépatite virale (A,B,C, D et E) au Cameroun.
Les avantages de la médecine traditionnelle en Afrique
Les lecteurs peuvent trouver des informations et des conseils sur le nouveau coronavirus (2019-nCoV) fournis par l'Organisation mondiale de la santé et les agences des Nations Unies ici. La stratégie régionale sur la médecine traditionnelle en Afrique est ancrée dans des principes de complémentarité et fondée sur l'intégration de la médicine traditionnelle dans les systèmes nationaux de santé, explique l’OMS.
Reposer sur la médecine traditionnelle en Afrique présente plusieurs bénéfices dont la diversité, la flexibilité, la disponibilité, des prix abordables, l’acceptation générale par les communautés africaines et le coût comparativement faible par rapport aux médicaments modernes, signale la docteure en pharmacologie clinique.
Pour Dre Kasilo, il ne fait aucun doute que les thérapies traditionnelles et complémentaires, dont la sécurité, l'efficacité et la qualité ont été démontrés, vont contribuer à atteindre les objectifs de la couverture sanitaire universelle.
« La fabrication et la commercialisation à grande échelle des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle, qui impliquent la culture des plantes médicinales ainsi que les processus de récolte et de post-récolte, présentent des avantages en termes de développement socio-économique », ajoute Dre Kasilo.
La Conseillère régionale de l’OMS estime que ce développement socio-économique pourrait à son tour contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable 3, sur l'amélioration de la santé et du bien-être ; des Objectifs de développement durable 1 et 2, sur la réduction de la pauvreté et de la faim ; ainsi que de l'Objectif de développement durable 4 sur l'éducation de qualité des communautés locales ciblées.
« Aujourd'hui, alors que nous sommes confrontés à une pandémie qui ravage le monde entier, nous avons un besoin urgent d'approches permettant d'étendre les solutions au-delà des frontières, et pour ce faire, les résultats des études doivent pouvoir être reproduits, y compris en termes de dosage », explique Dre Kasilo.
Elle souligne toutefois qu’il faut « redoubler d’effort pour mobiliser des fonds pour la recherche, car la médecine traditionnelle est souvent sous-financée dans le secteur de la santé ».

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La Banque mondiale et l'UNICEF acheminent des fournitures essentielles pour la réponse du Niger à la COVID-19

Niamey (NIGER), 16 juillet 2020 – La Banque mondiale et l’UNICEF ont livré au Niger plus de 3 millions de dollars de médicaments et d’équipement pour soutenir la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19. L’arrivée de la cargaison de fournitures essentielles a été marquée par une cérémonie à laquelle ont assisté le ministre de la Santé du Niger, la représentante-pays de la Banque mondiale et la représentante-pays de l’UNICEF.

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Média / Covid-19 et droits des enfants : Le Conseil Supérieur de la Communication et l’UNICEF lancent le concours média 2020 !

La salle de conférence de la Maison de la Presse a servi de cadre, le mardi 9 Juin 2020, à la cérémonie de lancement du concours média 2020. C’est une initiative du Conseil Supérieur de la Communication en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Cette troisième édition a été lancée par le président du Conseil Supérieur de la Communication Dr. Sani Kabir en présence du Ministre de la Communication M. Salissou Mahamadou Habi, de la représentante résidente de l’Unicef Mme Félicité Tchibindat et de plusieurs autres invités. Ce concours est une occasion pour les médias de se mettre à l’épreuve autour du thème : « La crise du Covid-19 est une crise des droits des enfants ».

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La Chine fait un don d'un million de dollars pour améliorer la santé maternelle et infantile au Niger

COMMUNIQUE DE PRESSE, NIAMEY (Niger), 1er Juin 2020 - En République populaire de Chine, la Journée des enfants est célébrée le 1er juin et est officiellement connue comme "la Journée internationale des enfants".
Au Niger, le Gouvernement chinois a fait un don d’un million de dollars pour accélérer les efforts de l’UNICEF pour améliorer la santé maternelle et infantile dans le pays. Le Niger fait partie des huit pays africains bénéficiant de ce soutien financier, qui fait partie du Fonds d'assistance à la coopération Sud-Sud de la Chine (SSCAF).

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Santé : OMS-se prépare face au nouveau coronavirus en Afrique

L’Organisation mondiale de la santé bureau régional de l’Afrique (OMS AFRO) a une conférence de presse téléphonique, le mardi 4 février 2020, à 14h00 heure du Congo Brazzaville, sur l'état de préparation du nouveau coronavirus en Afrique.
Bien qu'aucun cas de nouveau coronavirus n'ait été signalé à ce jour dans la région africaine, l'OMS a identifié 13 pays hautement prioritaires qui ont des liens directs ou un volume important de voyages vers la Chine. Il s'agit notamment de l'Algérie, de l'Angola, de la Côte d'Ivoire, de la République démocratique du Congo, de l'Éthiopie, du Ghana, du Kenya, de Maurice, du Nigéria, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie.

L'OMS travaille avec ces pays pour fournir un soutien supplémentaire en matière de surveillance et de dépistage.
Cette conférence téléphonique a vu la prise de parole en premier de Dr Michel Yao, gestionnaire de programme opérations d'urgence à l’OMS. Il a présenté des mesures que l'OMS et les gouvernements des pays africains prennent à la lumière des déclarations de l'épidémie comme urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). La maladie coronavirus est déclarée d’urgence de santé publique de portée internationale. Par ce fait, elle doit avoir une réponse mondiale.
Dr Michel Yao a indiqué que cette maladie présente des symptômes de rhume avec des complications respiratoires. A ce jour, il n’ya pas de cas confirmé. Mais une quinzaine des cas suspects sont envoyés au laboratoire pour examen.
Les pays sont invités à mettre en place des mécanismes de réponse rapide à travers une communication d’urgence, mettre en place des mécanismes de détection précoce avec une prise en charge des cas détectés, une surveillance permanente au niveau des services de santé et des communautés.

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Le DFID accorde à l'UNICEF un nouveau financement pour lutter contre la malnutrition infantile au Niger

Le Département britannique pour le développement international (DFID) soutient le programme de nutrition de l'UNICEF au Niger avec une contribution supplémentaire de 6,7 millions de dollars sur une période de deux ans. Cette nouvelle contribution soutiendra l'UNICEF et ses partenaires dans leurs efforts pour contribuer à réduire l'incidence de la malnutrition aiguë et à prévenir la mortalité des enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère tout en renforçant les systèmes et la résilience dans les zones du Niger touchées par des situations d'urgence.
"Cette nouvelle contribution sera essentielle pour soutenir la mise en œuvre de notre programme dans les zones les plus touchées afin de protéger l'état nutritionnel des enfants à haut risque et de sauver la vie de ceux qui souffrent de malnutrition aiguë. Nous sommes profondément reconnaissants au gouvernement britannique de s’être de nouveau engagé envers les enfants du Niger", a déclaré Dr Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger.
L'appui se concentrera sur quatre régions - Zinder, Maradi, Tahoua, Tillaberi - où des niveaux élevés de malnutrition aiguë et/ou de conflits sont enregistrés. La récente enquête nationale sur la nutrition menée au Niger (août-septembre 2019) a montré que la situation nutritionnelle reste préoccupante dans le pays avec une prévalence de la malnutrition aiguë globale (MAG) de 10,7% et une prévalence de la malnutrition aiguë sévère (MAS) de 2,7%. Malgré les efforts récents, la prévalence et le fardeau de la malnutrition aiguë sévère restent extrêmement élevés. En moyenne chaque année, 350 000 à 400 000 enfants de moins de cinq ans sont admis dans des programmes nutritionnels au Niger.
"Des niveaux élevés de malnutrition ont des conséquences multidimensionnelles pour les enfants et auront un impact sur la résilience et le développement à long terme des ménages et des enfants, y compris des effets intergénérationnels. S'attaquer à la malnutrition est non seulement vital, mais il permet également de renforcer la résilience des communautés et des systèmes, de soutenir les objectifs de développement à long terme et d'améliorer le capital humain", explique Dr Tchibindat.
Grâce à ce financement, l'UNICEF assurera un traitement rapide et de qualité aux enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, intégrés dans les structures d'accueil et les services communautaires. L'UNICEF appuiera également la mise en œuvre d'une approche coordonnée et intégrée de lutte contre la malnutrition aiguë chez les enfants en garantissant un continuum de soins et de soutien nutritionnels aux enfants et aux mères. Un tel continuum de soins mettra un accent bien nécessaire sur la prévention, en particulier pour les enfants présentant un risque élevé de malnutrition aiguë, grâce à la fourniture d'un ensemble d'interventions nutritionnelles fondées sur des preuves et spécifiques au contexte.
En 2019, le soutien financier de DFID a permis à l'UNICEF de traiter plus de 157 000 enfants touchés par la malnutrition aiguë sévère dans le pays. Avec d'autres partenaires, il a également contribué à l'intensification de l'approche "PB-mères" dans la région de Maradi. Les mères et toutes les femmes en âge de procréer ont été formées à la mesure de la circonférence du bras de leurs enfants (MUAC) avec un bracelet à code couleur pour dépister et détecter la malnutrition et appliquer les pratiques d'alimentation appropriées pour les nourrissons et les jeunes enfants. Jusqu'à présent, 872 000 femmes ont été formées avec succès. Cette approche, mise en œuvre en partenariat avec ALIMA et le Programme alimentaire mondial (PAM), est l'un des moyens les plus prometteurs et les plus rentables pour le dépistage durable de la malnutrition au Niger.
Le soutien du DFID a été déterminant pour renforcer les capacités des agents de santé de la région de Zinder en matière de gestion des fournitures et des stocks. Il a également contribué à la prévention de la malnutrition en assurant la formation des volontaires communautaires de l'ICCM (Prise en charge intégrée des maladies de l’enfance au niveau communautaire) avec un ensemble de mesures préventives et promotionnelles axées sur l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant.
À propos de l’UNICEF
L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, pour construire un monde meilleur pour tous.

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