Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

conseil des ministres du jeudi 24 aout 2023

 

Un peu plus de 14 mois après la prise du pouvoir par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la mise en place des organes de transition tarde toujours et laisse place à d’innombrables supputations quant aux mobiles du retard.
De la mise en place d’un organe législatif de transition aux différents organes chargés de relecture des textes juridiques en passant par l’Observatoire de la communication, l’attente se fait sentir au sein de la population et les interrogations ne tarissent pas pour scruter les possibles raisons de cette lenteur.


Un brin d’espoir est perçu avec l’annonce de l’organisation des assises de la diaspora dans certaines capitales africaines et occidentales où les ressortissants nigériens sont sollicités pour donner leur contribution dans la conduite de la transition et la refondation des institutions de la république.
Avec l’accélération de la confédération des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel depuis le sommet de Niamey, l’on s’attendait à l’harmonisation des organes des transitions dans les trois pays confédérés (Mali, Burkina et le Niger) afin d’une part de faciliter l’intégration sous régionale au sein de l’AES, et d’autre part, fixer les nigériens sur l’agenda de la transition et donner un caractère inclusif de celle-ci.
Une démarche sans nul souveraine et qui garantit la légitimité aux actes de la transition comme de tradition dans pareille circonstance. Une philosophie qui a facilité les transitions que le Niger ait connues jusque-là.
S’agissant de l’harmonisation des organes de transition au sein de l’AES, il faut préciser que seul le Niger et à la traine quand on sait que le Mali et le Burkina ont pris de l’avance sur le Niger. Dans ces deux pays, les organes législatifs sont en place et participent à renforcer la légalité et la légitimité des actes de la transition.
Une fois en place, ces organes allègeront la conduite de la transition au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
En plus de l’organe législatif, la mise en place d’un organe de national de communication transition permettra de prendre en charge les aspects de la communication particulièrement les dérives et autres manquements liés à la liberté d’expression et de presse dans un contexte très sensible de lutte contre le terrorisme et la défense de la souveraineté nationale.
Une fois harmonisés, les organes clés de transition du Mali, du Burkina et du Niger pourront s’accorder mutuellement pour faciliter l’agenda de la confédération, au-delà des missions qui leurs sont dévolues à l’échelon an national. Ce qui constitue sans nul doute, une plus-value inestimable pour les dirigeants des trois pays de l’AES.
Mieux, ils permettent l’allègement des du Mali en remplacement de l'Assemblée nationale au cours de la période de transition mise en place par le Comité national pour le salut du peuple, à la suite du coup d'État de 2020

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