La France a annoncé, ce 1er août 2023, entreprendre « l’évacuation de ses ressortissants et des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le » Niger, suite à des menaces probables. Cette opération « débutera dès aujourd’hui », précise un communiqué du ministère français des Affaires étrangères. C’est un communiqué du ministère français des Affaires étrangères qui fait l’annonce: « La France prépare l'évacuation de ses ressortissants et des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le pays. » Le Quai d'Orsay précise que « cette évacuation débutera dès aujourd'hui ».
Aussitôt, l’ambassade de France à Niamey a adressé un message aux ressortissants français ce 1er août 2023, pour le tenir informer de la possibilité de l’opération d’évacuation dès ce 1er aout. Selon Paris, cette opération « fait l’objet d'une coordination avec les forces nigériennes ». Pour l’heure, aucune réaction du côté des autorités militaires à Niamey sur cette opération.
Paris justifie cette décision par les « violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier et la fermeture de l'espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens ».
L'ambassade avait indiqué, dans son message adressé directement à ses ressortissants sur place, que cette opération fait l'objet « d'une coordination avec les forces nigériennes ».
Depuis le coup d'État du 26 juillet 2023, les réactions s’enchainent contre la France et les pays qui soutiennent le retour à l’ordre constitutionnel normal. Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le CNSP qui dirige le pays a dénoncé la violation par la France, de la décision qui interdisait tout vol en direction du Niger.
Le 31 juillet 2023, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a accusé la France de vouloir « intervenir militairement », ce qu'a démenti la cheffe de la diplomatie française. « C'est faux », a déclaré Catherine Colonna sur la chaîne française BFMTV. « Il faut démonter les intox et ne pas tomber dans le panneau », a-t-elle également ajouté au sujet de slogans anti-français lancés lors d'une manifestation devant l'ambassade de France à Niamey, le 30 juillet.