Le Niger a mis en place En visite au Niger dans le cadre, il y un an, Centre National de l’Alerte Précoce pour prévenir les risques liés à la sécurité humaine. La mise en place d’un tel mécanisme vise à répondre aux défis sécuritaires et humanitaires En marge d’une réunion qui s’est sur le fonctionnement du Centre National de l’Alerte Précoce du Niger, la Vice-présidence de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a indiqué que son institution encourage la création, dans chaque Etat membre, d'une structure de ce genre.
Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont adopté, en 2014, le projet de création des Mécanismes Nationaux d'Alerte Précoce. Le Niger est l’un des premiers pays a passé à l’expérimentation de cette structure dont l’importance dans le contexte ouest africain et particulièrement du sahel, trouve toute sa justification.
Reçue par le Président de la République Mohamed Bazoum, le mercredi 5 avril 2023, la Vice-présidence de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mme Damtien L. Tchintchibidja a indiqué avoir discuté de l’alerte précoce. «J’ai fait le point au Président de la République des conclusions issues d’une réunion du Conseil d’Orientation et de Suivi du Mécanisme d’Alerte Précoce, tenue le mardi 4 avril 2023 à Niamey en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement », a-t-elle indiqué.
La réunion du Conseil d'Orientation et de Suivi, vise à apprécier les activités menées par le Centre National, à approuver son plan d'action triennal, et à donner des directives et des orientations pour l'année 2023.
La sous-région ouest-africaine fait face à un double choc, à la fois sécuritaire et climatique, causant des pertes en vies humaines, obligeant les populations à se déplacer et provoquant des déficits céréaliers importants, a fait savoir le Premier ministre nigérien à l’ouverture de la réunion d’orientation. Avant de préciser que les attaques des groupes terroristes et criminels viennent s'ajouter aux activités illicites, aux conflits locaux et à la violence communautaire qui affaiblissent davantage une sous-région déjà en proie aux effets néfastes du changement climatique. D’où la nécessité de mettre en place le mécanisme d’alerte de précoce.