Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

Avril 2021-Décembre 2021, cela fait exactement huit (8) mois que le Président de la République Mohamed Bazoum est au commande de l’’Etat du Niger. Lors de passation des charges avec son prédécesseur Issoufou Mahamadou, le Chef de l’Etat a tenu un discours qui a rassuré plus d’un Nigérien sur la manière dont il compte gérer la situation sécuritaire qui affectent plusieurs localités du pays.
Même si des attaques interviennent çà et là, avec parfois des morts et des blessés, l’opinion publique nationale et internationale reconnait une amélioration dans la gestion de la situation sécuritaire au Niger. Et cela, malgré qu’il soit le pays qui compte le plus des voisins (quatre fronts d’insécurité) ayant des foyers d’insécurité.
La Libye au Nord, le Nigeria au Sud, le Mali et le Burkina Faso à l’Ouest et tout récemment le Bénin qui rentre dans la danse au Sud-Ouest, on peut dire que le Niger est pris en sandwich par des crises sécuritaires.


Dès juin 2021, deux mois seulement après son investiture, il a effectué son 1er déplacement dans la région de Maradi qui est en proie à des attaques récurrentes des bandits armés le long de la frontière partagée avec les Etats fédérés de Katsina et Zanfara du Nigeria. Devant les populations inquiètes des prises d’otages suivies des demandes des rançons, le Chef de l’Etat a tenu un discours de fermeté contre les bandits armés. Aujourd’hui le résultat est là, la situation semble être sous contrôle avec de moins en moins d’attaques et de prises d’otage.
Juillet 2021, le président de la république s’est rendu dans la région de Diffa. Foyer d’insécurité depuis 2015, la région de Diffa frontalière avec les Etats fédérés et Yobé et Borno, fief de la secte terroriste Boko Haram a été la première région sous les affres du terrorisme à accueillir le Président de la République. Cette descente sur le terrain a d’ailleurs été précédée du retour des populations déplacées internes, qui ont fui leurs terroirs pendant plus de cinq (5) ans. Plus de 30.000 personnes ont comme dans un rêve retrouvées leurs maisons et leurs activités grâce aux efforts déployés par les Forces de Défense et de Sécurité. De Baroua à Bosso en passant par Kabléwa et Toumour, la joie se lisait sur tous les visages, lors du déplacement du Président de la République dans ces contrées abandonnées suite aux attaques meurtrières des éléments de la secte Boko Haram.
L’amélioration de la situation sécuritaire a permis la tenue des festivités entrant dans le cadre de la célébration de la fête du 18 décembre plus connue sous le nom de Diffa N’Glaa.

Les efforts déployés par le Président de la République en matière de lutte contre l’insécurité se sont manifestés dans la région de Tillabéri. Tout comme à Diffa, le chef de l’Etat était du 10 au 11 septembre 2021, l’hôte des populations de la région du fleuve. Là aussi, le déplacement de Bazoum Mohamed est intervenu après l’acheminement des déplacements de la commune rurale d’Anzourou dans leurs villages respectifs après une débande qui les a conduit dans le chef-lieu de la région, Tillabéri.
Après l’attaque barbare qui a fait 66 victimes y compris le maire de la commune rurale de Banibangou, le Chef de l’Etat est allé présenter ses condoléances et celle de la Nation aux populations, en réaffirmant sa détermination à combattre le terrorisme.
Ces déplacements du Président de la République sur les théâtres des opérations lui ont valu non seulement l’estime de ses compatriotes et même au-delà des frontières nationales.
Un autre point sur lequel, la gestion sécuritaire du Président de la République fait unanimité, c’est son penchant sur le dialogue avec les communautés.
Le Chef de l’Etat ne rate aucune occasion pour appeler ses concitoyens au dialogue, à la culture de la paix, à la coexistence pacifique, bref à la cohésion sociale.
Le 13 Septembre en marge des festivités de la Cure Salée à N’Gall, il a réuni autour de lui, les représentant des communautés de l’Aïr et de l’Azawak sur l’importance de la cohésion sociale. Mieux vaut prévenir que guérir dit un adage. Même si l’Aïr constitue un havre de paix aujourd’hui, le président de la République Mohamed Bazoum a jugé utile de rassembler les responsables des communautés de cette région pour les rappeler l’importance de la paix, eux qui ont connu dans un passé le récent l’insécurité et ses conséquences.
Le même exercice, le chef de l’Etat l’a fait à Diffa en marge de la célébration du 63ème anniversaire de la République du Niger.
Dans la capitale du Manga, Mohamed Bazoum a attiré l’attention des communautés sur la nécessité de privilégier la cohésion sociale. Séance tenante, il a réussi à réconcilier des communautés qui étaient opposées par des différends de plusieurs ordres. Devant le Président de la République, ils ont promis d’enterrer la hache de guerre et de regarder dans la même direction pour apporter leurs contributions pour le développement de leur région qui a beaucoup souffert par les attaques des groupes armés non étatique.
Bref, en huit (8) mois, la situation sécuritaire a connu une nette amélioration et des efforts ont été consentis dans l’accompagnement des forces de défense et de sécurité tant en matériel qu’en renforcement des capacités.

 

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