Le samedi, 8 février 2020, une rencontre d’échanges a regroupé dans la salle de Commission Défense et Sécurité de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, le Réseau parlementaire de lutte contre la corruption et les infractions assimilées et de la bonne gouvernance et deux associations des journalistes en charge de lutte contre la corruption. Autour de la table, la Présidente du Réseau parlementaire Mme Aliyu Halima Mamane accompagnée des députés membres du réseau et les responsables de ces association.
Il s’agit de l’Association Nigérienne des Journalistes Anticorruption (ANJAC) présidée par M. Abdoulaye ISSAKA et de l’Association Nigérienne des Journalistes pour l’éducation à la Paix et à la Bonne Gouvernance (ANJEPAG-Niger) présidée par M. Souleymane Brah. Cette rencontre a pour objectif de réfléchir sur un partenariat entre les parlementaires et les journalistes.
Comment journalistes et parlementaires peuvent travailler en étroite collaboration pour lutter contre la corruption dans notre pays ? Comment peuvent-ils contribuer, dans le cadre d’une synergie d’action, à prévenir la corruption voire l’éradiquer au Niger ? C’est à ces interrogations que les deux parties ont échangé afin de réfléchir sur un plan d’action permettant de travailler. L’objectif est de contribuer à réduire le phénomène de la corruption au Niger.
Les parlementaires et journalistes sont unanimes que la corruption est un fléau qui gangrène tous les secteurs de la vie du pays. Il s’agit alors pour les journalistes de faire leur travail en se focalisant surtout sur la prévention et la sensibilisation. C’est pour cette raison d’ailleurs que la présidente du Réseau parlementaire a indiqué que « certes il faut dénoncer la corruption, mais encore faut-il songer à prévenir ce fléau qui n’épargne aucun secteur de la vie de la Nation. A cet égard, le changement de mentalité est nécessaire et doit commencer au niveau de la famille, première institution sociale, par le biais de l’éducation puis à l’école par l’instruction civique et morale ».
S’agissant de la lutte contre la corruption au Niger, les deux responsables des associations des journalistes ont aussi rappelé les actions qu’ils mènent à travers l’organisation des formations au profit des journalistes et les séances de sensibilisation entre autres.
Cette rencontre d’échanges entre le Réseau parlementaire de lutte contre la corruption et les infractions assimilées et de la bonne gouvernance et deux associations des journalistes en charge de lutte contre la corruption, intervient à quelques jours de la publication par l’organisation Transparency Internationale de son 25ème indice annuel de perception de la corruption.
Pour l’année 2019, il classe le Niger 120 ex avec la Moldavie et le Pakistan, avec 32 points. Le pays a reculé par rapport à l’année 2018 où il était classé 106ème avec 34 points.