Pour la première fois depuis près de quarante ans, le Niger fait son entrée au Conseil de sécurité, membre non permanent élu hier à New York. Pour Niamey, ce fauteuil est crucial alors que le pays fait face à des défis multiples, terrorisme, changement climatique, plus de 100 000 nouveaux déplacés et réfugiés ont été recensés depuis janvier au Niger, qui en abrite déjà 300 000. En raison de « la détérioration » de la situation sécuritaire, la force du G5 Sahel peine - trois ans après sa création - à faire face à la menace. Pour en parler, Sonia Rolley reçoit l’ambassadeur du Niger à Washington, Abdallah Wafy.
W : c’est une marque de reconnaissance de la communauté internationale à l’endroit du Niger. Cette présence au conseil de sécurité des Nations Unies est une opportunité pour le Niger sur les grands défis qui se posent à cette région. La lutte contre le terrorisme, le changement climatique, l’emploi des jeunes sans oublier la question migratoire.
L’opérationnalisation de la force du G5 Sahel en est une donne qu’il faut discuter avec les membres du conseil de sécurité. Depuis la conférence de Bruxelles, les annonces faites restent à être concrétisées pour faciliter l’effectivité de cette force dont le rôle est on ne peut plus capital pour la sécurisation du Sahel.
source rfi