La réforme du système éducatif nigérien entreprise par le Président de la République continue de fédérer les partenaires techniques et financiers, en particulier les partenaires qui appuient l’éducation. Particulièrement l’éducation de la jeune fille. Au lot des partenaires, vient s’ajouter le Centre de Commerce International (ITC).
Présente à Niamey dans le cadre du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation, la Directrice Exécutive du Centre de commerce International, Mme Pamela Coke-Hamilton a déclaré le 22 novembre 2022 avoir abordé avec le Président de la République, la question de l’éducation des jeunes filles. « Nous avons discuté et échangé sur la meilleure manière dont le centre pourrait appuyer le Niger afin de pouvoir mettre en œuvre ses priorités qui cadrent aussi avec le nouveau Plan de Développement Economique et Social du Niger », a-t-elle ajouté.
La prise en charge des jeunes filles pour leur permettre de continuer à faire leurs études tout en leur offrant un futur pour qu’elles puissent mieux s’insérer dans le milieu professionnel a été évoquée au cours de cette audience, a-t-elle précisé, ajoutant que le centre qu’elle dirige a un programme qui va justement dans ce sens-là.
Un programme pilote verra le jour pour aider les jeunes filles à avoir une perspective à la fois sociale et économique, afin qu’elles puissent s’insérer dans le milieu professionnel.
La situation est plus préoccupante pour les jeunes filles avec un très faible niveau de la scolarisation qui se traduit par les mariages précoces des jeunes filles (77% sont mariées avant 18 ans, 28% avant 15 ans). L'indice de parité entre filles et garçons au secondaire est très largement défavorable aux filles que les parents sortent de l'école au cours des premières années du collège, surtout quand, comme c'est souvent le cas, les établissements sont loin du village des parents.
Face à ce constat, le président de la république à initier la création des internats pour les jeunes filles dans les communes rurales les plus vulnérables du pays dont certains de ces internats sont déjà opérationnels.
L’éducation est un défi majeur pour le Niger.
Le président de la République s’est engagé à prendre en charge la relance du système éducatif dès sa prise de fonction. « Pour mettre fin à cette situation je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement autant que je m'occuperai de la sécurité » a fait savoir le président de la république.
Depuis lors, des partenaires se joignent au programme du président de la république qui a entrepris plusieurs initiatives pour renforcer et innover le système éducatif. Parmi les partenaires qui appuient le Fonds Commun Sectoriel de l’Education, l’on note Le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) qui est à la date d’aujourd’hui, le plus grand contributeur.
Cette politique éducative est axée sur quatre points prioritaires à savoir : l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, des centres de formation professionnelle et des Universités ; la scolarisation de la jeune fille ; le développement du capital humain et la gouvernance de l’école en faisant en sorte que des mesures d’ordre institutionnel soient édictées et respectées.
Il s’agit à travers cette politique, d’améliorer la qualité, la performance et l’efficacité de système éducatif.
En plus des internats pour les jeunes filles, c’est l’ensemble du système éducatif nigérien que le président de la république Mohamed Bazoum s’engage à sortir des sentiers battus.
A cet effet, une autre promesse est en train d’être tenue, à savoir, celle relative à la construction des classes en matériaux définitifs dont un lot de 2.331 sera construit dans trois (3) mois.
Considéré comme une priorité des priorités du Chef de l’Etat, le système éducatif nigérien subi une reforme tant du point de vue qualitatif que quantitatif. Le renforcement et l’accroissement des capacités d'accueil et le remplacement des salles de classes paillotes par des classes en matériaux définitifs, constituent dans ce chapitre, une urgence pour l’amélioration de l'environnement d'apprentissage et la sécurité des élèves et des enseignants contre des incendies et des intempéries.
Le programme est lancé et se poursuivra en 2023 et débouchera sur une résorption à moyen terme du sempiternel problème de classes en paillote.