Le budget général de l’Etat, au titre de l’année 2019, consacré par la loi n° 2018-79 du 17 décembre 2018, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2019, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 2.050,76 milliards. Ce budget a été élaboré dans un contexte international, régional et national marqué par des perspectives favorables pour notre économie par la mise en œuvre de plusieurs réformes notamment dans le domaine des finances publiques dont celle relative au budget programme, mais également par des préoccupations majeures marquées par la persistance des menaces sécuritaires, la baisse des prix des matières premières et les changements climatiques.
La réunion de l’OPEP prévu le 25 juin 2019 pour l’examen de l’application de l’accord de réduction de l’offre de pétrole sur les marchés internationaux. Les pays vont décider le 25 juin de « l’objectif de production pour la deuxième moitié de 2019 », ainsi que la stratégie à suivre. Les fondamentaux du marché ne changeront probablement pas dans les deux prochains mois. Le temps est donc à l’attente même si l’objectif de réduction de 1,2 million de barils par jour est toujours d’actualité Toutefois, et en sus des désaccords entre certains de ses membres pour des raisons géopolitiques, le choix de la date de la réunion devient lui aussi un sujet de discorde. La Russie a appelé au report de la réunion pour la date des 3 et 4 juillet prochain, avec le consentement de l’Arabie Saoudite. Jusqu’au lundi 18 mars 2019, les dirigeants ont multiplié les réunions et entrevues afin de convenir d’une stratégie pour aider à la reprise des cours. Depuis le début de l’année, le prix du Brent a augmenté de 23,5 % et celui du WTI a progressé de 27 %. Le premier trimestre 2019 est ainsi encourageant, même si les cours du pétrole peinent à se maintenir au-dessus de la barre des 70 dollars le baril. Un prix qui est, de plus, trop faible pour de nombreux pays afin de vivre correctement de leurs exportations.
Le Niger est candidat au poste de membre de non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. Une candidature qui vaut tout son présent face aux défis sécuritaires. L’utilité du siège du Niger se veut le plaidoyer pour la zone du Sahel au sein du conseil de sécurité des Nations Unies. La candidature du Niger se justifie par le contexte sécuritaire. C’est pour la deuxième fois que le pays siègera au sein du conseil de sécurité après 40 ans après.
Passionné par l’écologie et l’éducation, l’académicien s’est intéressé à toutes les formes du savoir, anticipant les bouleversements liés aux nouvelles technologies de la communication. Celui était aussi professeur à l'université californienne de Stanford était encore l'invité de France Inter et franceinfo dimanche dernier, partageant ses réflexions sur le monde dans "Questions politiques".
Faute de pouvoir évoquer les élections européennes en ce dimanche de vote, Michel Serres a accepté notre invitation pour évoquer la vie (politique ou non), l'univers... et le reste. Et notamment la violence supposée de notre société actuelle, que ce soit dans le réel ou le virtuel : "localement, il y a de la violence, les attentats, etc.", rappelle le philosophe. "Mais si vous regardez globalement ce qui se passe depuis 10, 20, 100 ans, la violence ne cesse de baisser : que ce soit la violence politique, la guerre, les attentats, les violences individuelles... On est toujours attentif au phénomène factuel, aujourd'hui, l'actu... Mais globalement, ce n'est pas vrai ! C'est presque contre-intuitif, personne ne le croit..." Des institutions "désadaptées par rapport à l'état du monde" En revanche, la société est bel et bien en train de changer, selon Michel Serres. "Nous sommes en train de vivre une période exceptionnelle de l'Histoire. On a vécu 70 ans de paix, l'espérance de vie a cru jusqu'à 80 ans, la population paysanne est passée de 75 à 2 %... Par conséquent, toutes les institutions que nous avons créées l'ont été à une époque où le monde n'était pas ce qu'il est devenu." Sont-elles donc obsolètes ? "À peu près toutes le sont. Elles sont désadaptées par rapport à l'état actuel du monde." Pour lui, le problème vient du fait qu'on n'a pas "réinventé" ces institutions. "Quand on a fait la Révolution de 89, on avait Rousseau derrière. Aujourd'hui, on n'a personne, et c'est la faute à qui ? Aux philosophes. C'est leur rôle de prévoir ou d'inventer une nouvelle forme de gouvernement ou d'institutions, et ils ne l'ont pas fait." Écologie et économie, réel et virtuel Plus globalement, le système actuel lui semble désastreux. "L'économie telle que le capitalisme l'a mise en place est catastrophique, au moins du point de vue écologique", explique Michel Serres. "L'économie est en train de détruire la planète. Quid du numérique et d'Internet, désormais au cœur de nos vies, au risque de les virtualiser de plus en plus ? Rien de vraiment nouveau, pour l'Académicien. "Quand j'étais petit, ma grand-mère levait déjà les bras au ciel en disant : ce Michel, il ne verra jamais le réel, il est tout le temps dans les bouquins ! C'est vieux..." Michel Serres rappelle d'ailleurs l'étymologie "délicieuse" du mot "maintenant" : "ça veut dire 'tenant en main'. Quand vous avez le portable à la main, vous avez à la fois toutes les informations possibles, tous les gens accessibles, par conséquent vous tenez en main presque le monde... Je ne connais pas d'empereur dans l'Histoire qui puisse dire la même chose. « Quant aux dérives, comme les agressions sur les réseaux sociaux par exemple, Michel Serres rappelle : "Et l'agression dans les livres ? On a quand même lu Mein Kampf, et il y avait pas mal de livres de ce genre ! Tout canal de communication est possiblement chargé de crime..." Avis aux partisans du "c'était mieux avant"... Source : France Inter