La 8e édition du Festival International de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP) a débuté ce mercredi matin et se poursuit jusqu’au samedi 28 septembre 2019 à Ouagadougou. Placée sous le thème « des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie ». Le FILEP est une rencontre panafricaine qui se matérialise jusque dans son organisation. En effet, le choix de du thème de cette année est le fruit de larges consultations et concertations de journalistes de plusieurs pays d’Afrique.
Dans son discours introductif de la cérémonie d’ouverture du FILEP, le président du comité d’organisation dudit colloque Boureima Ouédraogo s’est félicité de la tenue de cette 8e édition avant de saluer la presse africaine pour son engagement en faveur des idéaux panafricanistes et la promotion de la liberté d’expression et de la presse en Afrique.
Le parrain de l’édition 2019, son excellence Alassane Bala Sakaadé, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, a tenu à rendre hommage aux journalistes dont le travail est consacré à servir le public. C’était le cas a-t-il dit lors du push manqué du 16 septembre 2015. Alors que les citoyens fuyaient les balles, les journalistes ‘‘femmes et hommes faits de chair et d’os risquent leur vie dans les endroits que, eux ont fui pour leur permettre de s’informer’’ a expliqué le parrain son excellence Alassane Bala Saakadé. Tout en félicitant le Centre Norbert Zango pour l’organisation du festival, le président de l’assemblée nationale a indiqué qu’un tel évènement « au fil des éditions , est devenu l’un des plus grands espaces panafricains de réflexion et de propositions sur la contribution des médias à la construction d’une Afrique de libre, de progrès et de démocratie mais aussi surtout et fraternité entre les peuples. »
Par le choix de ce thème « des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie », ‘‘le FILEP nous interpelle sur l’impérative nécessité de relancer et de parachever ce noble combat, des élites politiques et intellectuels qui ont porté et conduit victorieusement les luttes pour les indépendances’’ a expliqué le parrain de ladite édition du FILEP.
Enfin, pour le Alassane Bala Saakadé, ‘‘les médias doivent continuer à contribuer à forger une opinion publique forte et à former des consciences citoyennes alertes à même de porter, dans différents segments de nos sociétés, le combat pour une Afrique unie, libre et forte’’.
La rencontre qui a regroupé plus de deux cent (200) journalistes, éditeurs, photographes et caricaturistes du Burkina Faso d’autres pays africains échangeront autours des thématiques telles, les médias et l’agenda 2063de l’UA ; construire la paix et la sécurité en Afrique ; médias et opinion publique en Afrique. Depuis plusieurs années, le Festival International de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP) représente pour les journalistes africains ce que le FESPACO est aux cinéastes africains.
Le FILEP, c’est aussi des expositions de photos, une projection de film sur le journalisme d’investigation le 26 septembre au CBC et un vendredi 27 septembre sur la tombe de Norbert Zongo. Il est prévu une soirée Gala consacrée à la remise des Prix de deux Concours internationaux que sont le Prix Norbert Zongo du journaliste d’investigation et le prix en photo et caricature.
Le Festival se clôture le samedi 28 septembre par la lecture des recommandations fortes et dans l’après-midi un concert animé par des artistes tels que Didier Awadi, Ismo Vitalo, Nourat, Almamy Kj.