Le Niger est candidat au poste de membre de non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. Une candidature qui vaut tout son présent face aux défis sécuritaires. L’utilité du siège du Niger se veut le plaidoyer pour la zone du Sahel au sein du conseil de sécurité des Nations Unies. La candidature du Niger se justifie par le contexte sécuritaire. C’est pour la deuxième fois que le pays siègera au sein du conseil de sécurité après 40 ans après.
Le Conseil de sécurité comprend 15 membres, dont cinq permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et dix non-permanents renouvelés par moitié chaque année. Les pays qui luttent contre le terrorisme dans le bassin du lac Tchad attendent de l’ONU le parrainage de la force mixte multinationale. Les pays demandent que cette force soit placée sous chapitre 7 des Nations Unies pour mener sa mission. Sous le mandat de l’Union Africaine, la force mixte multinationale avait besoin d’une protection onusienne pour mener véritablement sa mission dans le bassin de Lac Tchad. Elle a été créée pour combattre les terroristes de Boko Haram.
Aussi, en juillet 2017, la force conjointe du G5 Sahel a été mise en place par le Burkina Faso, le Mali, le Mauritanie, le Niger et le Tchad. Elle avait pour mission, la lutte contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier et le trafic d’êtres humains. Le G5 sahel sous la présidence du président Issoufou Mahamadou a mobilisé les partenaires autour du financement de la force conjointe du G5 sahel en 2018. La candidature du Niger aura en charge certes, les questions sécuritaires mais aussi, les questions du développement de la région avec comme leitmotiv, la promotion de la démocratie, le développement (l’emploi des jeunes, le développement rural, de l’éducation et la défense).