Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

Après plus de quatre mois des perturbations des activités académiques dans les différentes universités publiques du Niger pour cause du mouvement de grève du syndicat national des enseignants chercheurs, finalement les deux parties ont convenu d’un protocole d’accord le 23 Mai dernier en vue de sauver l’année académique. En effet, la négociation a été menée sous l’égide d’un comté de médiation conduit par des anciens universitaires.

A l’issue donc de la signature de ce protocole d’accord, le gouvernement à travers le ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation accepte le principe de l’ouverture de pourparlers avec le Bureau Exécutif National du SNECS. Outre cela, il est d’accord sur la restitution des retenus sur salaire opéré pour fait de grève. Aussi, le gouvernement s’engage à payer l’intégralité des arriérés des droits statutaires en souffrance au plus tard fin Aout 2019.

Par ailleurs, le SNECS et le Gouvernement ont créé un cadre permanent de concertation pour la prévention et la gestion des éventuelles crises universitaires.

Rappelons que le Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) conteste le projet de loi modifiant l’ordonnance n° 2010-77 du 09 décembre 2010, portant régime général des Etablissements Publics à caractère Scientifique Culturel et Technique (EPSCT).

Ce projet de loi entre dans le cadre des réformes globales engagées par le Gouvernement dans le secteur de l’éducation notamment dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur : « l’ordonnance n° 2010-77 du 09 décembre 2010, portant régime général des Etablissements Publics à caractère Scientifique Culturel et Technique (EPSCT), consacre l’élection des Recteurs et Vice Recteurs comme mode de gouvernance des Universités Publiques du Niger ».

dans le cadre des reformes en cours, les recteurs et vice recteurs seront désormais nommés par les politiques. Ils auront plus d’autorité nécessaire dans la gouvernance de leurs entités parce que pris en otage par leur électorat. Cet état de fait ne permet pas au Ministère de tutelle d’orienter ces institutions, conformément aux objectifs assignés par l’Etat, qui assure pourtant la quasi-totalité du financement de ces Universités a indiqué en son temps le Gouvernement.

Dans le cadre dudit protocole et pour sauver l’année académique, les enseignants chercheurs vont procéder au cours de rattrape.

Rappelons que bien avant d’arriver à ce protocole d’accord entre les deux parties, e gouvernement a assigné le SNECS en justice. Le juge a jugé l’affaire et a donné raison à la partie gouvernementale. Le SNECS été déjà dans une mauvaise posture car n’ayant pas été soutenu ni par les scolaires encore moins par l’opinion publique. Mieux, le projet de loi qu’il contestait a été voté par la majorité des députés et est par la suite promulgué par l’exécutif. Même s’il persistait dans le mouvement, le SNECS risquerait de s’affaiblir avec la création d’un nouvel office chargé de gérer le Bac mais aussi et surtout avec l’affaire de plagiat dont seraient impliqué certains de ses militants des Universités de Zinder et Niamey.

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