Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil, le sorgho en termes de production, correspondant à 2,3 pour cent du volume de céréales produites annuellement. On estime que le riz local ne représente que 1,7 pour cent du chiffre d’affaires du secteur de la production agricole primaire. Tout en étant une culture d’importance marginale, le riz pèse cependant, depuis 1975, de façon de plus en plus lourde sur le déficit céréalier. En effet la production nationale ne couvre qu’environ 30 pour cent des besoins du pays.
Le Niger ambitionne de renforcer la riziculture pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Cette démarche passe par la levée de quelques contraintes au développement de la riziculture au Niger. Ces obstacles sont entre autres ; une maitrise insuffisante des techniques rizicoles par les producteurs ; un faible niveau d’utilisation de pratiques culturales performantes, de semences de qualité et d’engrais ; des difficultés d’accès au crédit ; des difficultés d’accès aux entrants, en particulier aux semences de qualités et à l’engrais ; une gestion peu efficace de l’eau d’irrigation.