Fin avril, lors d'un discours à la Sorbonne, le président français Emmanuel Macron a émis l'idée d'inclure un objectif de décarbonation dans le mandat de la Banque centrale européenne. Sa proposition a été largement ignorée. Aux yeux de beaucoup d'acteurs elle semble probablement trop radicale pour simplement en discuter. Mais en réalité elle n'est absolument pas radicale, et l'ignorer serait manquer une occasion majeure d'agir.